Neale Donald Walsch: amnésie spirituelle?
PORTÉ À VOTRE CONSCIENCE PAR ARCTURIUS,
Vous êtes formidables de venir lire ce message. Savez-vous pourquoi? Parce que votre décision de lire son contenu indique que vous avez l’intention de changer votre vie et de changer le monde.
C’est bien de cela dont parle Conversations avec Dieu, quand on y pense. La raison pour laquelle ce matériel nous a été donné, c’est pour changer notre vie et pour changer notre monde. Dieu sait que cette tâche s’accomplit une personne à la fois, et en cet instant même, cette personne-là, c’est vous.
A vrai dire, Dieu pourrait simplement dicter ce changement. Il pourrait aussi l’exiger. Mais Il ne l’a jamais fait, et Elle ne le fera jamais. Non, depuis l’origine des temps il n’y a eu aucune exigence venant de Dieu, et il n’y en aura jamais non plus. Il y a ceux qui croient que Dieu émet des édits, impose des commandements, a des exigences; mais cela est une croyance erronée, fondée sur des siècles et des millénaires de mauvaises interprétations.
Ce que nous comprenons mal, c’est Qui est Dieu, Ce qu’Il est, qui nous sommes et ce que nous sommes, et quel est le but de la vie. Une fois que ce malentendu sera éclairci, nous n’agirons plus jamais comme maintenant à l’égard de Dieu/Déesse/Essence de la Vie, et nous n’agirons certainement plus jamais comme maintenant à l’égard des autres. Enfin – et c’est peut-être le plus important – nous n’agirons plus jamais comme maintenant à l’égard de nous-même.
Finalement, si nous désirons changer notre vie, c’est notre relation avec nous-même que nous devons changer. C’est la première chose qu’il nous faut transformer. Nous ne savons pas Qui Nous Sommes Vraiment. Nous refusons de croire à cette idée, nous déclinons l’invitation à l’accepter, nous évitons d’y adhérer. Et, ce qui est le plus triste, c’est la peur qui nous fait reculer.
Ce qui nous fait peur, c’est que nous puissions nous tromper, et si nous nous trompons, Dieu ne nous pardonnera jamais. Nous avons si peur de Dieu que nous serions prêts à renoncer à nous-même plutôt que de risquer d’offenser Dieu. Voilà pourquoi une nouvelle Version Culturelle de Dieu a tant de peine à apparaître, qu’elle est si difficile à imaginer et si délicate à adopter.
Pourtant, une nouvelle Version Culturelle de Dieu, de la Vie, des uns des autres, est la seule chose qui puisse changer notre vie et changer notre monde. Ainsi, il faut que quelqu’un fasse le premier pas pour introduire ces pensées nouvelles sur le Marché des Idées – et il faut que quelqu’un d’autre les adopte. C’est le travail qui se fait en ce moment. C’est ce qui se passe sur notre planète en ces temp-ci. C’est le vignoble.
Tout autour de nous sur la terre nous voyons des choses d’une beauté incomparable. Nous voyons des levés de soleil, des ciels étoilés, des oiseaux en vol. Nous voyons des montagnes couvertes de neige, des arbres majestueux, des fleurs magnifiques. Nous voyons le bonheur dans le cœur des enfants et de la joie sur le visage des gens qui ont trouvé la paix et l’émerveillement dans leur vie. Peut-être même que nous le voyons sur notre propre visage.
Pourtant, tout autour de nous sur terre, nous voyons aussi le malheur des cœurs en peine, la tristesse, la douleur, la violence, le désespoir. Et nous nous demandons combien de temps nous reste-t-il avant d’être touché par ce côté de la vie, comme le sont tant de millions d’autres? C’est en effet le cas de la majorité des êtres humains. Non pas le plus petit nombre, mais le plus grand nombre. Et tous ceux qui réfléchissent méditent sur cette question: Que peut-on faire pour changer cela? Sommes-nous condamnés, simplement parce que nous sommes humains, à répéter les comportements qui engendrent cela? Et sinon, que faudrait-il que nous fassions, en tant qu’espèce humaine, pour faire cesser ces comportements?
Et même ceux d’entre nous qui vivent dans l’abondance, la sécurité, dont les estomacs sont remplis chaque jour, dont le corps est au chaud… même nous, nous avons quelquefois des difficultés à rester heureux. Nos vies, à nous aussi, sont encombrées de drames, enserrées dans les souffrances du cœur, touchées par leur propre violence, marquées par de profondes déceptions, sinon par le désespoir. Et nous nous demandons: que pouvons-nous faire pour changer cela? Sommes-nous condamnés, simplement parce que nous sommes humains, à répéter les comportements qui engendrent cela? Et sinon, que faudrait-il que nous fassions, en tant qu’espèce humaine, pour faire cesser ces comportements?
On nous a déjà donné de nombreuses réponses à ces questions. Ce n’est pas comme si on ne nous avait jamais donné de réponses. Nous en avons reçu. Et pas mal d’entre elles sont venues de nos religions. Pourtant, sans vouloir manquer de respect, a-t-on remarqué que ces réponses n’ont pas fonctionné? Rien de tout cela n’a disparu de notre vie. Même pour ceux qui ont accepté les réponses, les ont adoptées comme étant la vérité, les ont appliquées avec constance, il n’y a toujours pas de paix, pas de véritable joie durable, et le monde en général persiste à rester constant dans ses malheurs, constant dans ses conflits, constant dans sa violence, constant dans son incapacité à mettre un terme aux souffrances de l’humanité.
Se pourrait-il que les réponses que nous avons reçues ne soient pas complètes? Est-il possible qu’il y ait quelque chose que nous ne comprenions pas complètement sur Dieu, la vie, sur les uns les autres, et dont la compréhension changerait tout?
Ce sont les questions qui nous sont posées par Conversations avec Dieu et la Nouvelle Spiritualité. C’est une spiritualité qui ne cherche pas à remplacer l’ancienne, mais à la renouveler, qui ne cherche pas à rejeter le passé, mais à l’actualiser, qui ne cherche pas à renoncer à la sagesse des anciens, mais à la revivifier en lui insufflant une vie nouvelle et en élargissant ses horizons. L’arbre cache la forêt, et la forêt cache encore autre chose. Si nous ne croyons pas qu’il y a quelque chose d’autre à voir derrière l’arbre, nous n’irons pas jusqu’à lui car le chemin paraîtra trop ardu pour l’effort fourni, et ce parcours semblera de toute façon inutile.
Non, la seule raison qui nous ferait prendre un nouveau chemin, serait si nous pensions que cela nous mènerait au-delà d’un endroit où nous ne sommes jamais allés.
C’est là que Conversations avec Dieu nous invite à aller: au-delà de l’endroit où nous ne sommes jamais allés, afin que nous puissions enfin rentrer à la maison avec Dieu. Pourtant, il faudra du courage pour se frayer un chemin, précisément parce que nous n’y sommes jamais allés. Et c’est pourquoi vous êtes formidable d’être venus jusqu’ici. Car c’est vous qui frayez la piste. Vous êtes les guides d’un nouveau mouvement spirituel qui peut déferler sur le continent et faire le tour du monde.
Savez-vous ce qu’est un guide? Un guide n’est pas quelqu’un qui dit: »Suivez-moi ». C’est quelqu’un qui dit: « J’y vais d’abord ».
Merci de faire parti de ces premiers. Vous inspirez le monde.
Neale Donald Walsch
Un grand merci à Jean-Louis pour la traduction de ce texte
Source: The CWG Foundation Weekly Bulletin N°551
Source : Humanity’s Team
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