mercredi 2 octobre 2013

Sarah, 19 ans, vaccinée au Gardasil en 2011

Sarah, 19 ans, vaccinée au Gardasil en 2011

Voici l'histoire de Sarah, jeune fille de 19 ans, vaccinée au Gardasil en 2011.



"Je vais vous raconter mon histoire par ecrit en essayant de pas oublier des détails...

Ma troisiéme injection fut en Aout, et mes symptômes se sont aggravés au fur et a mesure des injections. Mes symptômes étaient principalement de la fatigue, des douleurs musculaires, et une difficulté respiratoire. Même si ces symptômes sont trés génants pour une vie de lycéene active, je n'ai pas DU TOUT fais les rapprochements entre le vaccin et ces derniers. Je me disais que c'était juste des courbatures, et pour l'essouflement même sans explication, je ne me suis pas vraiment inquiétée puisqu'avant de faire le vaccin, on nous a assuré qu'il n'y avait AUCUN EFFET SECONDAIRE.


J'ai quand même été consulter un docteur, qui m'a detecté une bronchite, et prescrit une prise de sang. 
La prise de sang a revélée une très grande infection ( Enzyme musculaire : 6000 ). On m'a envoyé chez un cardiologue, qui n'a rien detecté. Puis chez un pneumologue, qui m'a fait les gazs du sang, en piquant une veine, à la place d'une artère. Donc, sous des resultats FAUX et surtout très alarmants ( logique car il s'etait trompé .. ) m'a envoyé d'urgence a l'Hôpital de Soissons le Vendredi 24 octobre 2010.

D'abord mise en pédiatrie, la seule jeune fille de 17 ans, j'étais dans une chambre avec une petite de 4 ou 5 ans... Les medecins m'ont catalogués comme étant dépressive, anorexique et j'en passe, pendant que mes douleurs persistaient et s'empiraient.
Ils étaient tellement sûrs d'eux, qu'ils ont même réussi à mettre le doute à mes parents, alors que quand on me connait bien, je n'ai rien a voir avec ces étiquettes.. Droguée limite au DOLIPRANE chaque jour, et voyant qu'ils étaient incapables de gérer ce que j'avais ( les CPK augementaient sans cesse jusqu'à atteindre des chiffres astronomiques .. ), on m'a envoyé en pneumologie.

J'ai subi plusieurs examens, dont une fibroscopie, qui n'a rien revelé, puis une biopsie musculaire. Là bas, malgré mes douleurs, on m'obligeait à beaucoup marcher pour compenser le fait d'être alitée déjà depuis plusieurs semaines.. A force, je n'arrivais quasiment plus à marcher. 
Dès que je me levais je devenais pâle, et mes oreilles se bouchaient. Il fallait que je me rassoie dans l'immédiat.. Impossible de prendre une douche seule non plus. Je commencais réellement à dépendre des autres. Et les petits détails aussi, comme le fait de ne plus aller au lycée, se faire laisser tomber par les "amis " .. etc, tout ça gâche vraiment la vie..

A L'hopital de Soissons, mon état n'a fait que de se détériorer, je n'hesite pas une seconde à l'affirmer. Après 1 mois d'hospitalisation, on m'a detecté une polymioste. Incapable de me traiter, on m'a transferée à l'Hôpital de Reims dans un sale état. 
Je ne me souviens malheureusement pas de tout. Beaucoup de radios des poumons, d'EFR, de prises de sang.. Une très grande perte de poid également et beaucoup de masse musculaire. Je suis passée de 62 kg à 54 kg pour 1m71. 
La corticothérapie pour me soigner a débutée dès que je fus transférée à Reims. Pas très éfficace, mes CPK diminuaient mais très lentement. On me fait donc des injections de TEJELINE en plus des corticoïdes.

Tout cela a donc duré deux mois en tout. Je suis en terminale ES, l'année du bac, ne pouvant plus vraiment suivre mes cours au lycée ( changement de rythme..etc ) j'y suis retournée petit à petit mais juste pour procéder a une "réintegration". Donc je passe mon Bac l'année prochaine. Pendant ces deux mois, j'ai su rester forte, et ne pas me plaindre pour mes parents. 
Pour ma mère surtout qui venait me voir tous les jours ( 1h de trajet entre ma maison et l'hôpital de Reims ). Ce n'est que réçemment que j'ai pu vraiment prendre conscience de tout ça, et où j'ai enfin pu réaliser et pleurer.

Aujourd'hui les visites a l'Hôpital se font régulièrement, 1 fois tous les 2 mois, ça dure toute la journée en général. Sauf exception ou je me vois contrainte de passer une nuit là-bas. Ca se résume à une radiographie pulmonaire, un Walking test, un EFR, et un bilan sanguin. 
Je dois ultérieurement faire une prise de sang toutes les semaine et j'ai un traitement strict à prendre chaque jour. Toujours sous cortisone, et Imurel. Je subit les effets indésirables de ses médicaments pour avoir un "semblant" de vie normale pour une jeune fille de mon age. 

Malgré tout, cette dernière reste rythmée de coups de fatigue, de perte d'appétit, j'ai perdu beaucoup en énergie, pour résumer je suis souvent fatiguée pour pas grand chose. Je m'essoufle vite, pour palier à tout ça, j'essaie de garder le moral mais, face à ces problèmes gênants et répétitifs du quotidien qui me font sans cesse rappeler ce que j'ai, face à l'ignorance de certains à l'égard de la maladie ou du Gardasil, face au manque d'écoute et de compréhension de mon médecin, face à la solitude simplement que je connais depuis, il est difficile de garder le moral des fois. 
Or, ma maladie se manifeste par des rechutes, notamment lors des coups de blues, d'une dépression. Alors c'est dans un véritable cercle vicieux dans lequel je suis tombée depuis que je vaccinée contre le HPV.

Je suis aujourd'hui confrontée à un dilemme, mon état se détériore malgré mon traitement sous Imurel et, en ce moment mon medecin fait le forçing pour que je change et que je sois sous Rutiximab, un traitement sous perfusion, assez réçent, mais qui compte déjà plusieurs décès et beaucoup d'éffets secondaires.
Malgré tout, les médecins n'ont pas hésité à me proposer un autre traitement avec des effets secondaires inquiétants et que j'ai du me renseigné TOUTE seule ( encore une fois, loi du consentement éclairé pas respectée ) pour voir la supèrcherie...

J'espére que mon histoire est assez claire.. J'ai toujours l'impression d'oublier des détails importants a la compréhension de celle-ci .. Si vous avez des questions surtout n'hesitez pas.."

Pour la contacter et la soutenir : 






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